oreillu

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

→ voir oreille et -u comme barbu, chevelu ou couillu.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin oreillu
\ɔ.ʁɛ.jy\

oreillus
\ɔ.ʁɛ.jy\
Féminin oreillue
\ɔ.ʁɛ.jy\
oreillues
\ɔ.ʁɛ.jy\

oreillu \ɔ.ʁɛ.jy\

  1. (Folklore) (Extrêmement rare) Qui a de grandes oreilles, oreillard.
    • Martin est un vocable individuel qui a aussi été donné au singe et à l’âne, souvent nommé Martin l’Oreillu. — (Jean-Daniel Blavignac, L’Emprô genevois : comptines, kyrielles et rondes, p.325, 1875, A. Vérésoff et Comp.)
    • Le prince de Navarre est appelé à supporter le royaume de France à la façon dont Atlas supportait le monde. Il est un roi né comme le lièvre est « oreillu » et le bouc « barbu », comme la sirène a « le sein poissonneux » (CG-Naxos) : « Le roux est sa couleur, le roux-gris du lichen et du geai, le roux-fauve de la paille et de l’isard. Par-dessus tout lièvre oreillu, bouc barbu… » (VG-26) — (Collectif, direction Robert Briatte, Les Aventures du récit chez Joseph Delteil, page 213, Éd. de la Jonque/Presses du Languedoc, 1995)
    • Solliès-Ville. — Lei paure et fier (les pauvres et fiers).
      Callas. —
      Leis aureiu (les oreillus).
      Barjols. —
      Lei taneire (les tanneurs). — (Claude Seignolle, Le Folklore de la Provence, 1980, G.-P. Maisonneuve et Larose)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Ancien français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

→ voir oreille et -u comme barbu, chevelu ou couillu.

Adjectif [modifier le wikicode]

oreillu

  1. (Folklore) Qui a de grandes oreilles.
    • Le lyon aus bestes s’en vint,
      Et celles qu’il volut, il print :
      A l’asne dit : Tais toi, Bernart,
      Bien en as desservy ta part.
      Dont cuida Bernart l’oreillu,
      Le fol, le lourd et le pelu,
      Pour le braire qu'il avoit fait,
      Que pour ygal au lion estoit :
      Sire Lyon, ce dist Bernard,
      Votre compaings n'est pas musard :
      Il n'a au monde beste née
      Qui plus de moy soit redoubtée.
      — (A. C. M. Robert, Fables inédites des XIIe, XIIIe, et XIVe siècles et fables de La Fontaine, p.159, 1825)