toc-toc

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : toctoc

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Siècle à préciser) Redoublement de toc.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
toc-toc toc-tocs
\tɔk.tɔk\

toc-toc \tɔk.tɔk\ masculin et féminin identiques

  1. (Familier) Fou, toqué, maboul, zinzin.
    • « En voilà un qui insinue que je veux fonder une école comme Loïe Fuller ! Il est toc-toc !... » — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 48)
    • Il murmurait propos abscons, mots sans signification, radiotis contus. Il nous alarmait. On l’aurait cru toc-toc. — (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
    • Ta mamie est un peu toc-toc, tu sais. — (David Walliams, Mamie gangster, 2013)
    • Il n’est pas un peu toc-toc ton fils de s’amuser avec ces balivernes ? — (Pierre Magnan, Pour saluer Giono, 2015)
  2. Toc, creux.

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
toc-toc toc-tocs
\tɔk.tɔk\

toc-toc \tɔk.tɔk\ masculin

  1. Bruit obtenu par exemple quand on frappe à une porte pour signaler sa présence.
    • Durant deux heures, on n’entendit dans la maison que le toc-toc régulier des fléaux, que dominait au loin le ronflement prolongé de la batteuse à vapeur. — (Émile Zola, La Terre, troisième partie, chapitre VI)
    • Une maladie de la moelle épinière, dont les premières douleurs se sont fait sentir il y a quinze ans déjà, l’a laissé paralysé des deux jambes ; les hautes béquilles font toc-toc sur le carreau du couloir. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 116)
    • « {…] On dit », renchérissait une blondine ruthène, suspendant un instant le toc-toc de son couteau, « que notre jeune empereur l’aime à la folie, et qu’en l’église des Augustins, sa main a tremblé en lui passant l’anneau au doigt ; alors Élisabeth a levé les yeux, et elle lui a souri. ». — (Diane Meur, Les Vivants et les Ombres, Sabine Wespieser éditeur, 2007, chapitre II-18)
    • Mais ce fut lui qui répondit à leur toc-toc discret. — (Charlotte Link, L’emprise du passé, traduction de Marion Roman, 2016, chapitre Jeudi 5 juin)
    • Le Loup ne fut pas long-temps à arriver à la maison de la mere-grand. Il heurte : toc, toc. — « Qui est là ? — C’est vôtre fille, le petit Chaperon rouge» — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Édition de 1697)

Traductions[modifier le wikicode]