ératépiste
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (1965) Du sigle RATP (Régie autonome des transports parisiens).
- Inventé par Raymond Queneau dans Les Fleurs Bleues.
Nom commun [modifier le wikicode]
| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin et féminin |
ératépiste | ératépistes |
| \e.ʁa.te.pist\ | ||
ératépiste \e.ʁa.te.pist\ masculin et féminin identiques
- Employé de l’administration des transports urbains de Paris.
- […] l’ératépiste n’oubliait pas de regarder sa montre de temps à autre vu ses occupations professionnelles. — (Raymond Queneau, Les Fleurs bleues, Gallimard, Paris, 1965)
- Car tous ces groupements : motards, agriculteurs, Bretons, « ératépistes », enseignants, catholiques ou boulangers… veulent une télé inconditionnelle pour défendre leurs intérêts. — (François de Closets, Le système E.P.M, Grasset, 1980)
- (Par apposition) — Un camarade « ératépiste » faisait un exposé sur l’état de la grève à la RATP. Ses propos était clairs ; tous hochaient la tête, concentrés sur ce qu’ils entendaient. — (Régine Deforges, À Paris, au printemps, ça sent la merde et le lilas, 2008)
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- \e.ʁa.te.pist\
- (avec sigmatisme latéral) : écouter « ératépiste [e.ʁa.te.piɬ͡st] »
- France (Lyon) : écouter « ératépiste [Prononciation ?] »