épureur

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

→ voir épurer

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
épureur épureurs
\e.py.ʁœʁ\

épureur \e.py.ʁœʁ\ masculin

  1. Personne qui épure les huiles.
    • Chez les épureurs, l'huile de colza, dépurée au moyen de l'acide sulfurique concentré, et que plus tard des lavages à l'eau ont débarrassée de l'excès d'acide, est filtrée au travers de mèches en coton, ou, pour plus d'économie; au travers de sciure de bois convenablement tassée. — (L.-R. Le Canu, Cours complet de Pharmacie, tome 1 : Pharmacie galénique, Paris : chez Jean-Baptiste Baillière, 1842, page 131)
    • Une autre falsification, qu'opèrent les épureurs, se fait au moyen de l’huile de baleine, qu'on mélange avec celle épurée de colza par moitié, lorsque la différence des prix y donne lieu. — (« Huiles », dans le Dictionnaire universel du commerce, de la banque et des manufactures, sous la direction de M. Montbrion, tome 2 (H-Z), 4e éd., Paris : chez Adolphe Delahays, 1851, page 48)
  2. (Extrêmement rare) (Histoire) Agent de l'Épuration en 1944 et 1945.
    • Je l'ai eue je ne l'ai plus... elle est partie avec le reste!… vous savez rue Girardon… quand les épureurs… ont épuré mon domicile avec trois voitures de déménagement… — (Louis-Ferdinand Céline, Rigodon, Gallimard, Paris, 1969)
    • Bardèche utilise le procédé de la parallélisation avant tout contre les « épureurs » en leur reprochant leur injustice parce qu’ils empêchent les anciens collaborationnistes d’exercer leur profession comme ils l’avaient fait pendant les années 1940 à 44. — (Fritz Taubert, « La mémoire d’une autre réconciliation : le récit des anciens collaborationnistes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale », dans les Cahiers d’histoire : Revue d’histoire critique, n° 100, 2007, page 56)

Traductions[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  • Inspiré du Dictionnaire encyclopédique Quillet, Paris, 1934.