Escaut

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du latin Scaldis.

Nom propre [modifier le wikicode]

Escaut \ɛs.ko\ masculin

Cours de l’Escaut (1)
Situation du département de l’Escaut (2).
  1. (Géographie) Fleuve européen de plaine à débit lent de 355 km de long, qui traverse la France, la Belgique et les Pays-Bas avant de se jeter en mer du Nord.
    • Le vent se déclara contre les Espagnols, qui perdirent des navires sur les bas-fonds des bouches de l’Escaut. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 13)
    • L’Escaut ne se jette point dans la Meuse, mais dans l'Océan ; tandis que la Sambre se jette dans la Meuse à Namur. — (Jacques Maissiat, Jules César en Gaule, tome 2, Paris : chez Firmin-Didot, 1876, note 2, page 74)
    • Il y a encore trente ans, l’Escaut était l’un des fleuves les plus pollués d’Europe.— (Simon Henry, Dans le Nord, un accident industriel a tué toute vie dans le fleuve l’Escaut, Reporterre, 12 mai 2020)
  2. (Histoire) Ancien département français dont le chef-lieu était Gand, ayant existé de 1795 à 1814.
    • Dans le département de l’Escaut, un oratoire fut créé à Bruxelles, tandis que des communautés non officielles existaient à Gand, Etichove, Horebeke dans le département de l’Escaut, à Mater dans le département de la Lys, et à Anvers dans celui des Deux-Nèthes ; en 1804, Napoléon octroya aux protestants bruxellois la Chapelle de la Cour édifiée sur ordre de Charles de Lorraine en 1760. — (« Les protestants en Belgique », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. 1430-1431, no. 5-6, 1994, pp. 1-66.)

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Voir aussi[modifier le wikicode]