« babil » : différence entre les versions
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Version du 27 mars 2012 à 01:40
Français
Étymologie
- De babiller.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
babil | babils |
\ba.bil\ |
babil \ba.bil\ masculin
- Abondance de paroles inutiles.
- Le babil de l'enfant chéri se mêla aux derniers baisers que lui donna le jeune homme. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, 1832)
- Ecoutez son babil, acceptez les musiques qu’elle n’a encore chantées que pour elle ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- … je me mis dès lors à le contempler avec une certaine dose de pitié et à prêter l’oreille, d’abord avec indulgence, puis, en fin de compte, non sans plaisir, à son babil incohérent. — (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- …il excitait par ses questions le babil de son guide. — (Walter Scott, Ivanhoé, Traduction de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Quasi-synonymes
- Le Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827 indique: Le babil est un excès de paroles, qui n'a pour but que le plaisir de parler ; le bavardage est un flux de paroles, qui prend sa source dans la sottise ; le caquet prend sa source dans une vanité ridicule et puérile.
Traductions
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (babil), mais l’article a pu être modifié depuis.