« coqueter » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
→{{S|verbe|fr}} : ex |
m Retrait des liens interlangues qui sont maintenant gérés automatiquement par mw:Extension:Cognate. |
||
Ligne 16 : | Ligne 16 : | ||
=== {{S|références}} === |
=== {{S|références}} === |
||
*{{Import:DAF8}} |
*{{Import:DAF8}} |
||
[[en:coqueter]] |
|||
[[ko:coqueter]] |
|||
[[pl:coqueter]] |
|||
[[vi:coqueter]] |
|||
[[zh:coqueter]] |
Version du 28 avril 2017 à 05:57
Français
Étymologie
- → voir coquet
Verbe
coqueter \kɔ.kə.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Familier) User de coquetterie ou échanger des propos galants.
- […] tous les personnages […], furent assez surpris de voir Modeste assise auprès du duc d’Hérouville, et coquetant avec lui comme aurait pu le faire la plus rusée Parisienne ; […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Le château, ranimé par un bain de soleil, se défublait de ses mines grognonnes, rajeunissait, s’affétait, coquettait, pour son départ. — (Joris-Karl Huysmans, En rade, Paris : Tresse & Stock, 1887, p.306)
- Les jeunes femmes ont un sens aigu de ce qu'il convient de faire et de ne pas faire quand on a cessé d'être jeune. « Je ne comprends pas, disent-elles, que passé quarante ans on se teigne en blond ; qu'on s'exhibe en bikini ; qu'on coquette avec les hommes. Moi, quand j'aurai cet âge-là... » — (Simone de Beauvoir, La Force des choses, Éditions Gallimard, 1963, chap.6)
- (Sens figuré) Le souci qu'ils avaient de raconter ces destins individuels les a entraînés parfois à coqueter avec le populisme. — (Jean-Paul Sartre, Qu'est-ce que la littérature ?, chapitre IV ; Éditions Gallimard, collection Idées, Paris, 1970, page 242.)
Dérivés
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (coqueter), mais l’article a pu être modifié depuis.