« babil » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Révocation des modifications de 37.172.76.77 (discussion) vers la dernière version de LibertyProcess Balise : Révocation |
|||
Ligne 12 : | Ligne 12 : | ||
#* ''… je me mis dès lors à le contempler avec une certaine dose de pitié et à prêter l’oreille, d’abord avec indulgence, puis, en fin de compte, non sans plaisir, à son '''babil''' incohérent.'' {{source|{{w|Robert Louis Stevenson}}, ''Olalla'', 1884, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004}} |
#* ''… je me mis dès lors à le contempler avec une certaine dose de pitié et à prêter l’oreille, d’abord avec indulgence, puis, en fin de compte, non sans plaisir, à son '''babil''' incohérent.'' {{source|{{w|Robert Louis Stevenson}}, ''Olalla'', 1884, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004}} |
||
#* ''[…] il excitait par ses questions le '''babil''' de son guide.'' {{source|{{Citation/Walter Scott/Ivanhoé/1820}}}} |
#* ''[…] il excitait par ses questions le '''babil''' de son guide.'' {{source|{{Citation/Walter Scott/Ivanhoé/1820}}}} |
||
#* ''Quoique l’on vendangeât les clos, l’on n’entendait ni bruit ni '''babil'''. Les vignes semblaient inhabitées, tant le silence était profond. Nous allions comme des gens dont la douleur repousse des paroles banales, et nous écoutions le comte, le seul de nous qui parlât.'' {{source|{{w|Honoré de Balzac}}, ''[[s:Le Lys dans la vallée|Le Lys dans la vallée]]'', 1836}} |
#* ''Quoique l’on vendangeât les clos, l’on n’entendait ni bruit ni '''babil'''. Les vignes semblaient inhabitées, tant le silence était profond. Nous allions comme des gens dont la douleur repousse des paroles banales, et nous écoutions le comte, le seul de nous qui parlât.'' {{source|{{w|Honoré de Balzac}}, ''[[s:Le Lys dans la vallée|Le Lys dans la vallée]]'', 1836}} |
||
==== {{S|quasi-synonymes}} ==== |
==== {{S|quasi-synonymes}} ==== |
||
Ligne 21 : | Ligne 21 : | ||
* {{T|de}} : {{trad-|de|Geplauder}}, {{trad+|de|Plausch}}, {{trad+|de|Schwätzchen}}, {{trad+|de|Plauderei}} |
* {{T|de}} : {{trad-|de|Geplauder}}, {{trad+|de|Plausch}}, {{trad+|de|Schwätzchen}}, {{trad+|de|Plauderei}} |
||
* {{T|en}} : {{trad+|en|chat}}, {{trad+|en|babble}} |
* {{T|en}} : {{trad+|en|chat}}, {{trad+|en|babble}} |
||
* {{T|ca}} : {{trad+|ca|xerrameca|f}}, {{trad+|ca|vèrbola}} |
|||
* {{T|eo}} : {{trad-|eo|babilado}} |
* {{T|eo}} : {{trad-|eo|babilado}} |
||
* {{T|it}} : {{trad+|it|pettegolezzo}} |
* {{T|it}} : {{trad+|it|pettegolezzo}} |
Version du 24 janvier 2021 à 10:29
Français
Étymologie
- De babiller.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
babil | babils |
\ba.bil\ |
babil \ba.bil\ masculin
- Bavardage enfantin où le plaisir passe avant la volonté d’être compris.
- Abondance de paroles inutiles.
- Le babil de l'enfant chéri se mêla aux derniers baisers que lui donna le jeune homme. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, ch. IV, Paris, 1832 ; p. 102)
- Écoutez son babil, acceptez les musiques qu’elle n’a encore chantées que pour elle ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 180 de l’édition Houssiaux de 1855)
- … je me mis dès lors à le contempler avec une certaine dose de pitié et à prêter l’oreille, d’abord avec indulgence, puis, en fin de compte, non sans plaisir, à son babil incohérent. — (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- […] il excitait par ses questions le babil de son guide. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Quoique l’on vendangeât les clos, l’on n’entendait ni bruit ni babil. Les vignes semblaient inhabitées, tant le silence était profond. Nous allions comme des gens dont la douleur repousse des paroles banales, et nous écoutions le comte, le seul de nous qui parlât. — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
Quasi-synonymes
- Le Antoine de Rivarol, Dictionnaire classique de la langue française, 1827 indique: Le babil est un excès de paroles, qui n'a pour but que le plaisir de parler ; le bavardage est un flux de paroles, qui prend sa source dans la sottise ; le caquet prend sa source dans une vanité ridicule et puérile.
Traductions
- Allemand : Geplauder (de), Plausch (de), Schwätzchen (de), Plauderei (de)
- Anglais : chat (en), babble (en)
- Catalan : xerrameca (ca) féminin, vèrbola (ca)
- Espéranto : babilado (eo)
- Italien : pettegolezzo (it)
- Néerlandais : gebabbel (nl), gekeuvel (nl), gepraat (nl), kout (nl)
- Portugais : parolagem (pt), parolice (pt), tagarelice (pt)
Prononciation
- (Région à préciser) : écouter « babil [ba.bil] »
- France (Massy) : écouter « babil [ba.bil] »
- France (Toulouse) : écouter « babil [ba.bil] »
Voir aussi
- babil sur Wikipédia
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (babil), mais l’article a pu être modifié depuis.