bibelotter

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

De bibelot.

Verbe [modifier le wikicode]

bibelotter \bib.lɔ.te\ intransitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Être amateur de bibelots, acheter des bibelots.
    • Gundermann a plus d’une ressemblance avec le financier originaire de Frankfürt am Mein ; comme lui il est le patriarche d’une prolifique tribu ; comme lui il se plaint, il gémit d’être accablé de besogne ; comme lui encore il bibelotte, se pique de connaissances artistiques. — (La Revue socialiste, syndicaliste et coopérative, 1891, volume 13, page 456)
    • C’est que j’ai une passion, j’adore les bibelots ; oh ! je bibelotte ! j’en perds le boire et le manger. — (Revue des deux mondes, 1869, page 546)
  2. (Argot) Vendre ses bibelots (et, par extension, ses habits, ses meubles…).
  3. (Argot) Travailler pour produire peu de chose.
  4. (Argot) Aller bien.
  5. Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
    • En Belgique, dans un patelin qui est tout noir de charbon, le Borinage, et où les pauvres bougres triment dur et gagnent peu, ça bibelotte aussi. — (source à préciser)
  6. (Pronominal) S’arranger pour le mieux.
  7. (Pronominal) Se passer, se trafiquer.
    • Je te répète, moi, qu’ils sont envoyés par la police pour voir ce qui se bibelotte chez nous. — (Georges Fath, Perdus au milieu de Paris, 1875, page 217)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]


Références[modifier le wikicode]

  • Alfred Delvau, Dictionnaire de la langue verte : argots parisiens comparés, 1867, page 40 ouvrage auquel du texte a été emprunté.
  • Charles Virmaitre, Dictionnaire d’Argot fin-de-siècle (supplément 1909), page 42, ouvrage auquel du texte a été emprunté.