cabinet de lecture
Français
Étymologie
Locution nominale
cabinet de lecture masculin (pluriel à préciser)
- (Désuet) (Construction) Lieu où, moyennant une rétribution, on lit sur place ou l’on emprunte des journaux et des livres.
- — Je m’estimerais heureuse si vous me jugiez digne de lire quelques-unes de vos productions.
— Mais, madame, comment se fait-il… ? fit la grosse vanité du poëte étonné.
— Le maître de mon cabinet de lecture dit qu’il ne vous connaît pas. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, pages 20-21.) - À huit heures du soir, je suis libre. Je vais lire les journaux dans un cabinet de lecture, ou bien encore dire bonjour à notre ami Pierrotte… — (Alphonse DaudetLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Le petit Chose, 1868, rééd. Le Livre de Poche, page 135)
- Dans la chambre de ma grand-mère les livres étaient couchés : elle les empruntait à un cabinet de lecture et je n’en ai jamais vu plus de deux à la fois. Ces colifichets me faisaient penser à des confiseries de Nouvel An parce que leurs feuillets souples et miroitants semblaient découpés dans du papier glacé. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 38.)
- — Je m’estimerais heureuse si vous me jugiez digne de lire quelques-unes de vos productions.