causable

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Mot dérivé de causer, avec le suffixe -able.

Adjectif [modifier le wikicode]

	Singulier	Pluriel
Masculin et féminin	causable	causables
Masculin et féminin	\ko.zabl\

causable \ko.zabl\ masculin et féminin identiques

(Rare) (Scolastique) Qui peut être causé.
- Mais on pourrait aussi argumenter d’une autre façon, en renversant la réduction à l’absurde sur la seconde prémisse, comme ceci : si la cause première n’existe pas, elle est causable puisqu’elle est possible. — (Nos cahiers, Volume 4, Franciscains du Canada, 1939, page 242)
- Or sans connaissance, cette Cause Première Efficiente ne peut causer cela même qui est causable; par conséquent l'acte connaissant n'est pas différent de sa nature mais identique à cette nature même. — (Béraud de Saint-Maurice, Jean Duns Scot: un docteur des temps nouveaux, page 154, Thérien frères, 1944)
- Je réponds qu’il connaît en lui seul tout ce qui, fût-ce par accident, (comme le mal de nature), est causable au causé par lui ; mais ce qui n’est ni causable ni causé par lui, ce dont il n’est absolument pas cause, comme le mal de l’acte libre et comme le néantement libre qui en est la précondition. — (Jacques Maritain, Court traité de l’existence et de l’existant, page 175, Hartmann, 1964)
(Linguistique) Qui peut s’exprimer par la parole.
- La volition, dans le cas du bégaiement, empêche les associations nécessaires à l’énonciation d’une chaîne phonique : La première syllabe d’un mot est causable par la volition, mais sa suite est, dans la conversation courante, introduite par des associations avec la première syllabe, acquises par une longue habitude. — (Revue des sciences humaines, N° 197 à 200, page 15, Université de Lille, 1985)

Antonymes[modifier le wikicode]

incausable

Dérivés[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier	Pluriel
causable	causables
\ko.zabl\

causable \ko.zabl\ masculin

(Extrêmement rare) (Scolastique) Ce qui peut être causé.
- L’essence même du causable implique celle d’une cause première. — (Étienne Gilson, Jean Duns Scot: introduction à ses positions fondamentales, page 137, J. Vrin, 1952)