croupiat

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
croupiat croupiats
\kʁu.pja\

croupiat \kʁu.pja\ masculin

  1. (Marine) Aussière ou grelin frappé sur un bâtiment voisin ou sur un point fixe à portée, et dont on se sert dans un appareillage.
    • Heureusement, un croupiat, frappé à l’arrière de l’Astara, maintient encore le bateau près du quai. L’Allemand apparaît au moment où deux matelots manœuvrent les ballons d’accostage. Ils lui donnent la main, et l’aident à sauter à bord… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
  2. (Marine) Aussière (ou grelin) frappée sur la chaîne d’ancre et raidie à l’arrière du navire, ce qui permet de modifier la position du navire à l’ancre par rapport au vent. Utilisée notamment dans les rades tropicales pour améliorer la ventilation du navire.
  3. (Marine) Câble d’une ancre auxiliaire (mouillée par le travers ou vers l’arrière du navire) qui est frappé au maître-couple ou en arrière de celui-ci. Utilisé pour orienter un navire à l’ancre (notamment pour le bombardement d’objectifs terrestres dans l’ancienne Marine). Utilisé aussi pour un appareillage d’urgence dans des conditions difficiles.[1] L’ancre auxiliaire et le câble sont alors abandonnés.
  4. (Marine) (Par extension) On dit qu’il “fait croupiat” d’un petit bâtiment dans un fleuve étroit (ou un rach d’Indochine) lorsqu’il appuie son étrave sur la berge pour pivoter et repartir dans la direction d’où il est venu.

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

Modifier la liste d’anagrammes

Références[modifier le wikicode]

  1. Jean Martheilhe, Mémoires d’un galérien du Roi-Soleil, ré-éd. Mercure de France, 1989 ; La manoeuvre n'est pas spécifiquement nommée, mais elle est décrite en détail (au chapitre "Sur la galère La Palme") telle qu'effectuée sur les instructions de Pieter Bart, un frère du célèbre Jean Bart, pour sauver la galère d'une situation critique en rade d'Ambleteuse.