désenclaver

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Dérivé de enclaver, avec le préfixe dés-.

Verbe [modifier le wikicode]

désenclaver \de.zɑ̃.kla.ve\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se désenclaver)

  1. Dégager une terre, un domaine d’une ou de plusieurs enclaves.
    • Il a dû acheter plusieurs morceaux de terre pour désenclaver sa propriété.
  2. Faire qu’un territoire ne soit plus isolé, au sens des activités humaines s’y déroulant (commerce, etc.).
    • Le projet de contournement a pour but de désenclaver Aire-sur-la-Lys et de permettre aux quartiers sud et est d'accéder directement à la ville. — (M.C., Bilan du maire d’Aire-sur-la-Lys : le contournement pour désenclaver la ville, La Voix du Nord, 2013)
    • Puisque le hasard ou quelque intervention céleste vous a guidés sur notre route, je peux vous dire en confidence que je n’ai toujours eu qu’un seul souhait, un seul désir, une seule aspiration tout en sachant qu’il s’agit d’un rêve impossible : nous désassembler, nous désaccoler, nous désaccoupler, nous désarrimer, nous désagrafer, nous désenclaver, nous désajuster, nous désimbriquer, nous descinder, nous dessouder, en un mot nous désiamoiser, quitte à nous sentir ensuite désemparés, décontenancés, déconcertés, déroutés, désarçonnés et même désagrégés. — (Jacques Lacarrière, Dans la forêt des songes, 201)
    • Les branches est et nord du REM permettront de désenclaver cette région où se trouve 10 % de la population québécoise et de la rendre plus accessible. Aux dires de Mme Fréchette, "ce sera beaucoup plus facile d’attirer des entreprises, des investissements et des résidents". — (Mathieu Dion, Voici à quoi ressemblera le REM dans l’est et le nord de Montréal, ici.radio-canada.ca, 15 décembre 2020)
    • Il se désenclava de son créneau, gagna à pas lourds l’unique mais grande pièce en sous-sol où il vivait depuis quatre ans, seul locataire avec son épouse impotente d’un immeuble de trente étages qui avait été évacué un an auparavant pour cause d’insécurité, et qui depuis se tassait, se ridait, se plissait comme un vieil éléphant. — (Jean-Pierre Andrevon et Philippe Cousin, La saga des Bibendum, in Compagnons en terre étrangère, tome 2, éditions Denoël, 1980)

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]