de quoi
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Pronom relatif [modifier le wikicode]
de quoi \də kwa\ invariable
- (Suivi d'un verbe à l'infinitif) Ce qui est nécessaire pour, ce qu’il faut pour.
- J’ai de quoi vous répondre.
- Cette prétention a de quoi me surprendre.
- Donnez-moi de quoi écrire.
Voici de quoi faire les frais du repas que tu es obligée de donner demain.
— (George Sand, Jeanne, 1844, chapitre V)— Combien ? demanda Ouroz.
— (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
— Oh ! pas une fortune, répliqua Mokkhi avec un rire qui sonna faux. Juste de quoi…- J'empruntais à mon copain de quoi payer mon billet d'autocar jusqu'à Casa, où je comptais bien me glisser à bord d'un bateau en partance. — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
- (Comme complément direct) (Québec) Quelque chose.
- Casse de quoi, ça va te calmer.
- Ils ont vu de quoi, alors que tout le monde voyait une petite fille gênée avec un gros trou noir au lieu du cœur. — (Safia Nolin, « Pour l'avenir : des paniers », in L'artiste et son œuvre, éditions XYZ, Montréal, 2022, page 50)
Dérivés[modifier le wikicode]
Proverbes et phrases toutes faites[modifier le wikicode]
- de quoi je me mêle
- il n’y a pas de quoi, pas de quoi, y’a pas de quoi
- il n’y a pas de quoi fouetter un chat
- l’herbe sera bien courte, s’il ne trouve de quoi brouter
Locution interjective [modifier le wikicode]
de quoi \də kwa\
- (Populaire) Qu’est-ce à dire.
- Hein, de quoi ? s’écria le Carcan, ahuri par ce déballage de mots inconnus. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « de quoi [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « de quoi [Prononciation ?] »