esclaffement
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Nom commun [modifier le wikicode]
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| esclaffement | esclaffements |
| \ɛs.klaf.mɑ̃\ | |
esclaffement \ɛs.klaf.mɑ̃\ masculin
- (Familier) Action de s’esclaffer ; éclat de rire.
- Mme Semène, en punissant d’un coup toute la classe pour tenue indécente, eut l’art maladroit de charger aussitôt d’animosité un esclaffement d’abord sans malveillance. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
Dans la réalité, elle n’arrivait pas à contenir des esclaffements très brusques, qui lui faisaient tout d’un coup les cheveux d’un roux violent et la bouche nettement trop grande.
— (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, pages 39-40)- Il faut sans cesse se bidonner. Tout est noyé dans l’esclaffement, si bien que ce qui se dit de sérieux semble tout aussi dérisoire que la dérision qui vient d’en être produite. — (Jean-Loup Chiflet, Dictionnaire amoureux de l'Humour, éditions Plon, 2012)
- Le rire de Sancho éclate dans la salle qui commence à se remplir —[…]— ; Ange s'est redressé, les mains sur les hanches, accompagne un instant Sancho dans son esclaffement, visiblement satisfait de l'effet de sa boutade, puis s'en retourne à ses nouveaux clients. — (Ian Grevysand, Belladonna, éditions Librinova, 2016)
- (Sens figuré) Étalement bruyant d'une flaque.
- Et les digestions pénibles, les deux W.-C. au fond du couloir, mitoyens, éclairés par le même bec de gaz, si bien qu’on entendait tous les « han… » de la constipation, l’esclaffement de l’abondance, et le froissement des papiers. Horreur… horreur de vivre ! — (Alphonse Daudet, La Doulou)