fièvre jaune

Français[modifier le wikicode]

Composé de fièvre et de jaune qui fait référence à la jaunisse qui survient chez certains patients^[1].

Singulier	Pluriel
fièvre jaune	fièvres jaunes
\fjɛ.vʁə ʒon\

fièvre jaune \fjɛ.vʁə ʒon\ féminin

(Nosologie) Maladie virale transmise par des moustiques et caractérisée par des maux de tête et des fièvres.
- Merde ! Et la fièvre jaune ? Et le béribéri, l’arthrite des femmes enceintes et le goudou-goudou… — (Georges Arnaud, Le Salaire de la Peur, 1950)
- La route passe devant le cimetière où se trouvent toutes les tombes des premiers travailleurs français du canal victimes de la terrible fièvre jaune. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- On connait plus de 300 arbovirus, et on en isole toujours de nouveaux. […]. Parmi les infections qu'ils provoquent, il faut citer à cause de leur grande incidence et de leur gravité la fièvre jaune, les méningo-encéphalites américaines, l’encéphalite japonaise B. — (Bernard Toma & Georges Fabiani, Les zoonoses, Que sais-je ?, PUF, 1983, page 17)
- Afin de mieux étudier le cycle selvatique du virus de la fièvre jaune, cycle au cours duquel un moustique s'infecte en piquant un singe avant de réinjecter le virus à un autre singe, les virologues et entomologistes décident de mener un programme de « singes sentinelles ».— (Marc Gozlan, Zika : histoire d'un virus émergent, Science & Avenir, 6 février 2016)

Allemand : Gelbfieber (de) neutre
Anglais : yellow fever (en)
Breton : terzhienn-velen (br)
Chinois : 黄热病 (zh) (黃熱病) huáng rè bìng
Coréen : 황열 (ko) (黃熱) hwangyeol
Espagnol : fiebre amarilla (es) féminin, vómito negro (es) masculin, vómito prieto (es) masculin
Espéranto : flava febro (eo)
Italien : febbre gialla (it) féminin
Japonais : 黄熱 (ja) ōnetsu, 黄熱病 (ja) ōnetsubyō
Portugais : febre amarela (pt) féminin
Vietnamien : sốt vàng da (vi), sốt vàng (vi)