gravage
Français
Étymologie
- Barbarisme formé du verbe graver, avec le suffixe impropre -age ; sans doute sous l'influence de termes comme gavage, pressage, modelage.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
gravage | gravages |
\gʁa.vaʒ\ |
gravage \ɡʁa.vaʒ\ masculin
- (Rare) Par confusion avec la gravure, désigne l’opération technique consistant à graver.
- Cinq fours y sont en feu, et produisent une moyenne de trente mille bouteilles par jour. Les forges flambent, les marteaux-pilons tonnent,les femmes travaillent dans les vanneries, aux appareils de gravage, remplissent et renversent les litres dans les machines à jauger, et les fours, avec leur tapage, leur atmosphère foudroyante, leurs équipes, tout ce qui y besogne et s’y démène, complètent le tumulte et la mêlée. — (Maurice Talmeyr, La cité du sang, Chez les verriers, II ; Perrin et Cie libraires-éditeurs, coll. Tableaux du siècle passé, Paris, 1901, page 179.)
- (Rare) Par confusion avec la gravure, désigne l’action d’enregistrer, par modification de la surface d’un support d’information solide, des données informatisées.
- Gravage d’un concert sur un cédérom.