impoursuivable

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1842)[1] Dérivé de poursuivre, avec le préfixe im- et le suffixe -able.

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
impoursuivable impoursuivables
\ɛ̃.puʁ.sɥi.vabl\

impoursuivable \ɛ̃.puʁ.sɥi.vabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Rare) Qui ne peut être poursuivi, en particulier devant les tribunaux.
    • Le prétexte était un article, qui aujourd’hui paraîtrait anodin et impoursuivable, sur la liberté de la presse, ayant pour titre « Un Édit de Louis XV » et pour auteur Édouard Lockroy. — (Edmond Lepelletier, Paul Verlaine : Sa Vie — Son Œuvre, Société du Mercure de France, Paris, 1907, page 362)
    • Une plainte simple (celle que tu déposes au commissariat) n’interrompt plus le délai de prescription. Cela veut dire que si la justice met trop longtemps à être saisie (car elle manque de moyens, par exemple), alors l’infraction risque d’être impoursuivable. — (Bilan de l'élaboration de la loi de réforme des délais de prescription en matière pénale, shaarli.guiguishow.info, avril 2017)

Antonymes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun [modifier le wikicode]

impoursuivable \ɛ̃.puʁ.sɥi.vabl\ masculin singulier

  1. (Rare) Ce qui ne peut pas être poursuivi.
    • Car, à poursuivre ainsi l’impoursuivable, on se déchire et l’on se consume. — (Bernard Clavel, Georges Renoy et Jean-Marie Curien, Terres de mémoire, Éditions Jean-Pierre Delarge, 1981)
    • Alors, Lancelot, tu comprends, qui poursuit avec opiniâtreté l’impoursuivable puisque, selon les normes, toujours elles, de la rationalité, le Graal n’a pas d’existence tangible, Lancelot est parano. — (Gérard Guégan, Père et Fils, Grasset, 1977)

Traductions[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 208.