jaune de mars

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(XIXe siècle)  Composé de jaune, de et mars, par référence à la planète rouge, liée au fer[1], les couleurs « de Mars » étant des oxydes de fer.

Locution nominale [modifier le wikicode]

jaune de mars \ʒon də maʁs\ masculin au singulier uniquement

  1. Oxyde ferrique hydraté utilisé comme pigment jaune.
    • Les friches seront panachées du même vert que ci-dessus et d’une teinte aurore composée de jaune de mars et d’un peu de carmin de garance, les retouches faites avec les mêmes couleurs un peu plus foncées. — (Aristide Michel Perrot, Modèles de topographie, dessinés et lavés, 3e édition, Anselin, Paris, 1831, page 34)
    • Avec de l’ocre de Berry pure, on produit un jaune foncé, et le jaune est plus tendre lorsqu’on emploie cette ocre mélangée avec du blanc de céruse, qui lui donne plus de corps ; mais on obtient la même teinte jaune plus éclatante avec du jaune de mars et du blanc de plomb. — (Armand-Denis Vergnaud, Manuel du peintre en batimens, du fabricant de couleurs, du vitrier, du doreur, du vernisseur, et de l’argenteur, 5e édition, Librairie encyclopédique De Roret, Paris, 1831, pages 88-89)
  2. Couleur de ce pigment. #eed153
    • Parmi les autres chambres, la n°3 nous a tapé dans l’œil, avec ses deux grandes bergères Louis XIV d’un jaune de mars éclatant et sa double bibliothèque où sont alignés des dizaines d’ouvrages de la Collection Blanche des éditions Gallimard. — (Lucas Lahargoue, Maison d'Hôtes Le 25bis by Leclerc Briant à Épernay, l'avis d'expert du Figaro, lefigaro.fr, 15 février 2021)

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  1. « Le mot Mars, que plusieurs marchands de couleurs ont donné aux ocres artificielles, doit être rejeté; ce mot signifie fer dans le langage de l’ancienne nomenclature chimique; il vaut mieux adopter le mot fer qui est connu de tout le monde, et dire oxide jaune de fer. » R. Maviez, Traité complet, théorique et pratique, de la peinture en bâtimens, de la vitrerie, de la dorure, de la tenture de papiers, Paris, 1838, page 32.