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– Laissez donc cet enfant apprendre les maîtres mots du vocabulaire, disait le docteur. Vous lui apprenez bien qu’il y a des menuisiers, pourquoi lui cacher que tout le monde est cocu ?— (Jean Giono, Mort d’un personnage, 1949)
— Je regrette, dit Maillat. C’était encore un « maître mot », apparemment. Le visage de Gabet se détendit comme par enchantement. Il regarda Maillat avec une sympathie juvénile.— (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 75)
« Elle sait les maîtres mots, me dit Bullit à mi-voix. — En quelle langue ? demandai-je. — Celle des Wakamba et des Jalluo, des Kipsigui et des Sambourou et des Masaï, dit Bullit. Elle les tient de Kihoro et des rangers et des sorciers ambulants qui passent dans le village nègre.— (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
La silhouette mince et frêle et grise fila entre les hautes herbes, les buissons, les larges flaques pour chuchoter les maîtres mots aux bêtes du Kilimandjaro.— (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
