pipolisation

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(2002) Néologisme dérivé de l’anglicisme « pipole » (désignant en français une « personne célèbre »).
Le terme est apparu dans les années 2000 avec le développement de la presse people (francisé en « presse pipole ») en France. Jusqu’alors, la notion de « people » ne s’appliquait qu’aux personnalités du show business et aux médias spécialisés traitant de l’actualité de celles-ci. Il s’inscrit dans la continuité du phénomène de « starisation » constaté dans les années 1980.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
pipolisation pipolisations
\pi.pɔ.li.za.sjɔ̃\

pipolisation \pi.pɔ.li.za.sjɔ̃\ féminin

  1. Médiatisation de la vie privée d’une personnalité extérieure au show business.
    • La peopolisation du politique arrive avec la multiplication dans la presse écrite et les médias d’information en général de sujets mettant en avant la vie privée (famille, amis, vacances…) des responsables politiques.
    • La pipolisation à la française, c’est l’émergence de la vie privée dans la vie publique, volontairement avec Paris Match ou les talk-shows, par exemple, ou en étant traqué par des paparazzis. — (Stéphane Baillargeon, Péladeau, Trudeau, Couillard et le phénomène de la personnalisation en politique, ledevoir.com, 30 décembre 2015)
  2. Utilisation à des fins médiatiques de l’image de personnalités célèbres par des associations, des entreprises ou des hommes politiques.
  3. Tendance des médias généralistes à traiter de l’actualité des personnalités du show business et à aborder certains aspects de leur vie privée.

Variantes orthographiques[modifier le wikicode]

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

  • Denis Muzet, La Mal Info, enquête sur des consommateurs de médias, éd. L’Aube, 2006, 140 pages.