présidentiabilité

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Vers 1985) Mot dérivé de présidentiable, avec le suffixe -ité.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
présidentiabilité présidentiabilités
\pʁe.zi.dɑ̃.sja.bi.li.te\

présidentiabilité \pʁe.zi.dɑ̃.sja.bi.li.te\ fémininNote : L'usage du pluriel n'est pas avéré.

  1. (Didactique) (Politique) Nature de celle ou celui qui peut être présidentiable ; qualité de ceux qui peuvent être nommés ou élus président ou présidente.
    • A vrai dire , la seule notoriété d'intellectuel – dans le milieu haïtien ou international — suffit à susciter la croyance de l'intellectuel en sa propre « présidentiabilité » , même si l'individu ne dispose d'aucune compétence. — (Laënnec Hurbon , Comprendre Haïti : essai sur l'Etat, la nation, la culture, ÉditionsKarthala, 1987, p. 53)
    • Pour chaque personnalité, un bilan intervient en fin de chapitre, comprenant notamment un ratio de présidentiabilité, véritable échelle de Richter des chances politiques de mes invitées, allant de 0 à 9. — (Thierry Crosson, Pour moi c'est elle! enquête sur les femmes de pouvoir, Éditions Filipacchi, 1990, p. 45)
    • Le caractère « présidentiable » d'un candidat se construit à l'intersection de deux axes d'influence : la « présidentiabilité » accordée ou refusée par des instances extérieures, dont la légitimité elle-même est sujette à contestation : médias, experts, citoyens à travers les sondages, militants (à travers les primaires), d'une part, et, de l'autre, la « présidentiabilité » revendiquée par le locuteur. — (Cécile Alduy, Ce qu'ils disent vraiment : Les politiques pris aux mots, Éditions du Seuil, 2017, part. 1, chap. A)
    • Indicateur de présidentiabilité, la capacité au contrôle émotionnel est un critère d'évaluation des personnalités politiques fréquemment mobilisé au fil des campagnes électorales, qu'il s'agisse de saluer le sang-froid du candidat que l'on soutient ou de dénoncer l'émotivité déplacée de l'adversaire. — (Christian Le Bart, Les émotions du pouvoir : Larmes, rires, colères des politiques, Éditions Armand Colin, 2018)

Prononciation[modifier le wikicode]