tortu

Français

(XIII^e siècle) De l’ancien français. Dérivé de tort avec le suffixe -u.

tortu \tɔʁ.ty\

(Vieilli) Qui n’est pas droit, qui est de travers.
- Bois tortu. Bois qui n’est bon qu’à faire des courbes. — (Augustin-Charles d'Aviler, Dictionnaire d’architecture civile et hydraulique, 1755, article « Bois », p. 65.)
- Je ne sais pas si je lui rends service en le faisant vivre, tortu et malplaisant comme il est, mais c'est plus fort que moi… — (George Sand^{Le modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire.}, La Petite Fadette, 1849)
- La plume à la main, il dessinait machinalement, durant des heures, des arbres tortus, des maisonnettes, des izbas, des télègues, des troïkas. — (Nicolas Gogol^{Le modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire.}, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, p. 313)

Singulier	Pluriel
tortu	tortus
\tɔʁ.ty\

tortu \tɔʁ.ty\ masculin (pour une femme, on dit : tortue)^{Code de langue manquant}

(Vieilli) Celui qui n’est pas droit, qui est de travers.
- Les jeunes, les vieux, les gras, les maigres, les grands et les petits, les droits, les tortus, les bancals, les boiteux recommencèrent à danser de plus belle, jusqu’aux chiens se dressaient sur leurs pattes de derrière pour danser aussi. — (Charles Deulin, Cambrinus)

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (tortu), mais l’article a pu être modifié depuis.