pécole

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

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Nom commun 1 [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
pécole pécoles
\pe.kɔl\

pécole \pe.kɔl\ féminin

  1. (Par plaisanterie) Maladie imaginaire qui consiste à avoir la peau des fesses qui se décolle.
    • Un petit ketje des Marolles / Etait malade au lit de la pécole. / - Vous savez, ça est quand tu as la peau du cul qui se décolle. / Et y savait pa' aller à l'école / Et chez les boy-scouts non plus pas. / Et il avait d' chaghrin avec ça!!! / Seulma, plus qu'y pleurait, / Plus que la peau d'son pett' se décollait! (...) — (Roger Kervyn de Marcke ten Driessche, Les Fables de Pitje Schramouille (en patois bruxellois), 1923, "La Pécole")
    • Pàtsa s'avance en traînant les pieds, prend la craie et commence, laborieusement, à tracer : « Il n'ai pas a l'école passe qu'il a la pécole. »
      Éclat de rire général dans la classe. Le maître a du mal à retenir un sourire.
      — (Robert Dagany, La Muette d'Arenc: Marseille 1950, Le Fioupélan éditions, 2011, chap. 45)
    • Pour mémoire je rappelle aux grignoteurs d'hostie que dans leur roman c'est Dieu qui a tout créé dans l'univers et que s'il s'y trouve des Dieux concurrents qui sentent mauvais de dessous les bras, qui te collent la grippe aviaire ou la pécole, c'est lui qui les a inventés.
      — C'est quoi comme maladie la pécole ?
      — La pécole est une maladie qui s'attrape en été, suite à une longue exposition au soleil dans un camp de naturistes, car avoir la pécole, c'est avoir la peau du cul qui se décolle.
      — (Alain René Poirier , Dieu créa le monde en écoutant les Rolling Stones, Books on Demand/BoD, 2015, p. 254)
    • Pour célébrer cette dernière, plus de 1500 personnes réunies sous la tour Eiffel en position assise en tailleur dite position du "fumeur du calumet de la paix", soit les fesses en l'air dite "la position du garage à vélo" mais cette dernière peut engendrer une terrible maladie appelé "la pécole" dont les symptômes sont la peau du cul qui se décolle, je vous invite à méditer et libérer vos "chakras" sur ces positions. — (Guy Deruer, La télévision 2015: un autre regard, BoD/Books on Demand, 2016)

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun 2[modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
pécole pécoles
\pe.kɔl\

pécole \pe.kɔl\ féminin

  1. (Cévennes) Dernière-née d'une fratrie.
    • Le papé et la mamé, appelons-les les Teyssier. La mère assise près du berceau de la petite Anne — la pécole, c'est-à-dire la dernière-née de la famille — , prénommons-la Catherine, leur fille. Les deux jeunes femmes qui guettent à la fenêtre , […]. — (Richard Gossin, « La pécole », dans Figures libres du protestantisme: récits, Lyon : Réveil publications, 2002, p. 59)
    • Dès lors il va attacher ses pas à ceux de la pécole, recueillir le témoignage des derniers survivants et découvrir, horrifié, les atrocités auxquelles les catholiques se sont livrés. — (Jean-Georges Petit, De l'espace historique réel à l'espace romanesque dans Les Fous de Dieu de Jean-Pierre Chabrol: quelques réflexions sur le roman historique à travers le portrait des ecclésiastiques et des anciens catholiques du récit, Presses Universitaires du Septentrion, 1997, p. 187)
  2. (Cévennes) Crotte de chèvre.
    • Des matins frisquets où la rosée perle dans les bruyères, des toiles d'araignées lourdes comme de filets de pêche, des bouts de laine bleue ou rouge accrochés aux buissons, des pécoles noires semées sur la drailhe comme des bonbons à la réglisse, des chaussures qui chantent, légères, dans le lit de cet oued desséché et les odeurs de la vie. — (Max Pialot, Nouvelles des Cévennes bleues, Paris : Société des Écrivains, 2011, p. 55)
    • Il savait reconnaître leur passage au détail infime : un brin d'herbe écarté, une minuscule trace de griffes, un poil accroché à un buisson, une « pécole ». — (Alain Bouras, Le village de Bouquet, ‎Association "Le Mont Bouquet" (France) & ‎Association de recherches historiques des villages du canton de Saint-Ambroix (France) Nimes : éd. C. Lacour, 1994, p. 177)
    • Elle appuyait toujours la tête sous la queue des chèvres pendant la traite. « J'aime pas qu'elles égrènent leur chapelet dans la mousse, disait-elle ; après vous vous plaindrez que le lait a goût « à pécole ». » — (Georges Fontane, Les "Quatre temps" ou la vie d'un mineur cévenol, Molières-sur-Cèze : chez l'auteur, 1971, p. 17)

Prononciation[modifier le wikicode]


Paronymes[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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