se torcher
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Verbe [modifier le wikicode]
se torcher \sə tɔʁ.ʃe\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Populaire) S’essuyer l’anus après avoir déféqué.
- Les feuilles éparses autour des crottes m’incitèrent à croire qu’il avait même pris le soin de se torcher l’oignon. — (Jean Delou, Le Safari sanglant, Éditions du Scorpion, 1961, page 99)
- On dit qu’il ne se torche même pas le derrière de ses propres mains, et c’est certainement vrai, ça se voit à son air. — (Pär Lagerkvist, La Mort d’Ahasverus, 1960 ; traduit du suédois par Marguerite Gay et Gerd de Mautort, 1961, page 15)
- Que les Popov continuent à chier sur des poutres verglacées et à se torcher le cul avec une poignée de graviers, c’est leurs oignons. Mais moi, j’en ai marre ! — (Sven Hassel, Les Forcenés de l’Enfer, 1971, traduction française Paris : Presses de la Cité, 1981)
- (Populaire) Se foutre, ne pas se préoccuper (de quelque chose).
— Les lois de paperasse, je m’en torche, tu le vois, mais les lois humaines, je les respecte.
— (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)
- (Populaire) Se saouler, se murger.
Ah bah ça, les Irlandais commencent à picoler très tôt, dès la sortie du boulot, et se torchent très vite !
- […] le retour en force de l’absinthe, qui atteignait des titrages d’alcool ahurissants, et permettait en effet de se torcher en un temps minime. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 179)
Dérivés[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
- Anglais : not give a damn (en)
- Persan : مست شدن (fa) (1), مقعد را بعد از دستشویی تمیز کردن (fa) (2)