éclateur

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(XX^e siècle) (Nom commun 1) Composé de éclater et -eur.

(Nom commun 3) Traduction de l’italien, du nom de l’instrument de musique bruitiste imaginé par Luigi Russolo et Ugo Piatti vers 1913.

Adjectif [modifier le wikicode]

	Singulier	Pluriel
Masculin	éclateur \ek.la.tœʁ\	éclateurs \ek.la.tœʁ\
Féminin	éclateuse \ek.la.tøz\	éclateuses \ek.la.tøz\

éclateur \ek.la.tœʁ\

Qui éclate.

Nom commun 1 [modifier le wikicode]

Singulier	Pluriel
éclateur	éclateurs
\ek.la.tœʁ\

éclateur \ek.la.tœʁ\ masculin

(Électricité) Dispositif permettant de diriger les claquages à un endroit préférentiel.
- Les éclateurs sont très robustes et permettent de dévier des courants de foudre importants ; cependant l'arc électrique qui apparaît lors du fonctionnement est maintenu par le courant que débite le réseau : il faut donc prévoir la coupure de ce court-circuit. — (Parafoudre)

Synonymes[modifier le wikicode]

parafoudre

Quasi-synonymes[modifier le wikicode]

crépiteur

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Allemand : Funkenstrecke (de) féminin
Anglais : spark gap (en)
Arabe : اسپارک گپ (ar)
Aymara : lliju lliju (ay)
Bulgare : искров разрядник (bg)
Chinois : 火花間隙 (zh)
Croate : iskrište (hr)
Danois : gnistgab (da)
Hindi : स्फुलिंग अन्तराल (hi)
Norvégien : gnistgap (no)
Norvégien (nynorsk) : gnistgap (no)
Polonais : iskiernik (pl)
Turc : kıvılcım aralığı (tr)
Ukrainien : розрядник (uk)

Nom commun 2[modifier le wikicode]

Singulier	Pluriel
éclateur	éclateurs
\ek.la.tœʁ\

éclateur \ek.la.tœʁ\ masculin

(Agriculture, Mécanique) Machine utilisée pour conditionner le fourrage
- Essoreuse à fourrage: Terme que l’on emploi souvent dans le Québec pour désigner la machine dite en France éclateur de fourrage : tel est, en effet, le nom que l’on trouve dans la Nouvelle nomenclature statistique du CEMA précitée. — (David Fortin, Évolution du langage agricole franco-canadien, 1968.)
- Immédiatement après avoir été fauchée à l’aide d’une faucheuse rotative, l'herbe a été broyée au moyen d'un éclateur et engrangée, entre les 12 et 15 juin 1968, après avoir été séchée au sol par temps favorable.— (Ministère de l’agriculture, Revue de l’agriculture, Volume 24, 1971)
(Préhistoire) Type particulier de pierre taillée
- M. Evans mentionne «un outil auquel il a donné, dit-il, le nom provisoire d’éclateur. Cet outil symétrique est taillé dans du silex gris; il est recourbé à une extrémité, probablement pour mieux s’adapter à la forme de la main […]»— (Joseph de Baye, L’archéologie préhistorique, 1880)
- Les pics se confondent parfois avec un outil d’un type similaire, appelé retouchoir, écrasoir, compresseur ou éclateur. Ce dernier outil, que l’on suppose avoir servi à la taille du silex par pression, concurremment avec l’os et la corne, se distingue du pic par quelques caractères : une de ses faces est lisse et conserve son plan d’éclatement. La retouche dorsale dénote une taille moins grossière. Les extrémités des retouchoirs se sont parfois usées et écrasées à l’usage. Ces instruments se rencontrent surtout dans le nord de la France. — (Joseph Déchelette, Manuel d'archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine., 1908)
- De Ngoussaà Aïn-Ta’iba, on n’a rencontré jusqu’à présent que quelques pointes du type moustérien, quelques éclateurs en forme de hache taillés à gros éclats et des flèches retouchées sur une face seulement.— (Congrès international d'anthropologie et d'archéologie préhistoriques: Compte rendu de la treizième session, Monaco, 1906, Volume 2, 1969.)
(Travaux publics) Engin de génie civil permettant de remplacer d’anciennes canalisations en les faisant éclater de l’intérieur.
- L’éclatement de l’ancienne canalisation est réalisé à partir d’un éclateur hydraulique (écartement de pétales à pression hydraulique, sans vibration), d’un cône d’éclatement (simple, muni d’une lame coupante ou de galets coupants) ou d’une fusée d’éclatement (éclatement par percussion).— (www.lemoniteur.fr, 8 techniques sans tranchée pour réhabiliter vos réseaux, 15 février 2002.)