Selon Rabelais, composé de car, grand, tu et as (le gosier) : Le bonhomme Grantgousier beuvant, et se rigollant avecques les aultres entendit le cris horrible que son filz avoit faict entrant en lumière de ce monde, quand il brasmoit demandant à boyre! à boyre! à boyre! dont il dist, que grant tu as, supple le gousier. Ce que oyans les assistans, dirent que vrayment il debvoit avoir par ce le nom Gargantua, puis que telle avoyt esté la première parole de son père à sa nativité, à l’imitation et exemple des anciens Hebreux. À quoy fut condescendu.— (Rabelais, Gargantua)
Une analyse lexicologique conduit à rapprocher ce mot du radical garg- de gorge, gargouille[1] → voir gargate en ancien français.
Une telle huître contient quinze kilos de chair, et il faudrait l’estomac d’un Gargantua pour en absorber quelques douzaines.— (Jules VerneLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Vingt mille lieues sous les mers, partie II, chapitre 3, éditions Hetzel, Paris, 1870, page 228)