« coqueter » : différence entre les versions
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#* ''Le château, ranimé par un bain de soleil, se défublait de ses mines grognonnes, rajeunissait, s’affétait, '''coquettait''', pour son départ.'' {{source|{{w|Joris-Karl Huysmans}}, ''En rade'', Paris : Tresse & Stock, 1887, p.306}} |
#* ''Le château, ranimé par un bain de soleil, se défublait de ses mines grognonnes, rajeunissait, s’affétait, '''coquettait''', pour son départ.'' {{source|{{w|Joris-Karl Huysmans}}, ''En rade'', Paris : Tresse & Stock, 1887, p.306}} |
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#* ''Mais je vous aime de toutes mes forces, non pas pour '''coqueter''' pendant une saison et m’en aller aux vacances ensuite. '' {{source|Willy et {{w|Colette}}, ''Claudine à l’école'', 1900. Le Livre de Poche, p. 61}} |
#* ''Mais je vous aime de toutes mes forces, non pas pour '''coqueter''' pendant une saison et m’en aller aux vacances ensuite. '' {{source|Willy et {{w|Colette}}, ''Claudine à l’école'', 1900. Le Livre de Poche, p. 61}} |
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#* ''Il reste en extase devant Aimée qui '''coquette''' avec lui, et joue de ses paupières aux cils frisé, tandis que mademoiselle Sergent le contemple avec des yeux attendris de belle-mère qui a casé sa fille.'' {{source|Willy et {{w|Colette}}, ''Claudine à l’école'', 1900. Le Livre de Poche, p. 76}} |
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#* ''Les jeunes femmes ont un sens aigu de ce qu'il convient de faire et de ne pas faire quand on a cessé d'être jeune. « Je ne comprends pas, disent-elles, que passé quarante ans on se teigne en blond ; qu'on s'exhibe en bikini ; qu'on '''coquette''' avec les hommes. Moi, quand j'aurai cet âge-là... »'' {{source|{{w|Simone de Beauvoir}}, ''{{w|La Force des choses}}'', Éditions Gallimard, 1963, chap.6}} |
#* ''Les jeunes femmes ont un sens aigu de ce qu'il convient de faire et de ne pas faire quand on a cessé d'être jeune. « Je ne comprends pas, disent-elles, que passé quarante ans on se teigne en blond ; qu'on s'exhibe en bikini ; qu'on '''coquette''' avec les hommes. Moi, quand j'aurai cet âge-là... »'' {{source|{{w|Simone de Beauvoir}}, ''{{w|La Force des choses}}'', Éditions Gallimard, 1963, chap.6}} |
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#* {{figuré|fr}} ''Le souci qu'ils avaient de raconter ces destins individuels les a entraînés parfois à '''coqueter''' avec le populisme.'' {{source|{{w|Jean-Paul Sartre}}, ''Qu'est-ce que la littérature ?'', chapitre IV ; Éditions Gallimard, collection Idées, Paris, 1970, page 242.}} |
#* {{figuré|fr}} ''Le souci qu'ils avaient de raconter ces destins individuels les a entraînés parfois à '''coqueter''' avec le populisme.'' {{source|{{w|Jean-Paul Sartre}}, ''Qu'est-ce que la littérature ?'', chapitre IV ; Éditions Gallimard, collection Idées, Paris, 1970, page 242.}} |
Version du 21 novembre 2017 à 14:32
Français
Étymologie
- → voir coquet
Verbe
coqueter \kɔ.kə.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Familier) User de coquetterie ou échanger des propos galants.
- […] tous les personnages […], furent assez surpris de voir Modeste assise auprès du duc d’Hérouville, et coquetant avec lui comme aurait pu le faire la plus rusée Parisienne ; […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Le château, ranimé par un bain de soleil, se défublait de ses mines grognonnes, rajeunissait, s’affétait, coquettait, pour son départ. — (Joris-Karl Huysmans, En rade, Paris : Tresse & Stock, 1887, p.306)
- Mais je vous aime de toutes mes forces, non pas pour coqueter pendant une saison et m’en aller aux vacances ensuite. — (Willy et Colette, Claudine à l’école, 1900. Le Livre de Poche, p. 61)
- Il reste en extase devant Aimée qui coquette avec lui, et joue de ses paupières aux cils frisé, tandis que mademoiselle Sergent le contemple avec des yeux attendris de belle-mère qui a casé sa fille. — (Willy et Colette, Claudine à l’école, 1900. Le Livre de Poche, p. 76)
- Les jeunes femmes ont un sens aigu de ce qu'il convient de faire et de ne pas faire quand on a cessé d'être jeune. « Je ne comprends pas, disent-elles, que passé quarante ans on se teigne en blond ; qu'on s'exhibe en bikini ; qu'on coquette avec les hommes. Moi, quand j'aurai cet âge-là... » — (Simone de Beauvoir, La Force des choses, Éditions Gallimard, 1963, chap.6)
- (Sens figuré) Le souci qu'ils avaient de raconter ces destins individuels les a entraînés parfois à coqueter avec le populisme. — (Jean-Paul Sartre, Qu'est-ce que la littérature ?, chapitre IV ; Éditions Gallimard, collection Idées, Paris, 1970, page 242.)
Dérivés
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (coqueter), mais l’article a pu être modifié depuis.