C'était le mercredi 15 novembre de l'an de grâce 1665. Ce soir-là, il y avait petit souper et grande compagnie, rue Vieille-du-Temple, chez La Vienne, le baigneur à la mode, l'étuviste en renom, le barbier du monde élégant.— (Émile Gaboriau, Les Amours d'une Empoisonneuse, Paris : E. Dentu, 1881, p.1)
Toilette du bataillon. Le barbier passe pour particulièrement francophile. Tout le monde va se raser chez lui.— (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
On sait fort bien que beaucoup de barbiers avaient ajouté à leurs multiples activités médicales ou dentaires la pratique de l’orchidectomie (la castration), avec des instruments plus que primitifs et dans des conditions d’hygiène que l'on peut imaginer.— (Patrick Barbier, Histoire des Castrats, Grasset , 1989, page 18)
Ainsi, divers mots et expressions, courants au Québec au début du siècle, ont pratiquement disparu aujourd'hui. En voici ... un barbier (un coiffeur) ; une bombe (une bouilloire) ; un haim (un hameçon) ; une pelle-à-feu (une sage-femme) ; etc. — (Mario Bélanger, Petit guide du parler québécois, Éd. Stanké, 1997)
(...) bien te blesseras quelque hutte, dont tu languiras toute ta vie entre les mains des barbiers.— (Rabelais, Pantagruel roy des disposdes, chapitre XIV)
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François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage