benouiller

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(1865) Du francoprovençal benoilli, lui-même du latin balneo (« baigner »).

Verbe [modifier le wikicode]

benouiller \bə.nu.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Lyonnais) Mouiller abondamment, tremper.
    • Là dessus, Sire, je n’ai l’honneur de me benouiller à vos pieds dans la bassine du respect et de l’ébiaulardement avé quoi je suis, comme toujours, Guignol, cetoyen français. — (Aux gones de Lyon, Journal de Guignol, 22 juillet 1866, page 2)
    • Les clergeons, dont les surplis empesés étaient benouillés par l’averse, se précipitaient au fond des allées, leur encensoir en main. — (Les processions, Le Progrès, Lyon, 17 juin 1873, page 3)
    • Les trois petites nymphes, indifférentes à l’opinion publique, ne songeaient apparemment qu’à s’amuser, gigauder, se benouiller et clapoter à qui mieux mieux. — (Marc Josserand, Lugdunum fantaisie, La Taillanderie, 1988, page 71)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Anagrammes[modifier le wikicode]

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Références[modifier le wikicode]

  • Nizier du Puitspelu (Clair Tisseur), Dictionnaire étymologique du patois lyonnais, Lyon, 1887, page 44
  • Anne-Marie Vurpas, Le Parler lyonnais, Rivages, 1993, page 58