bouffe-curés

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Mot composé de bouffer et de curé.

Adjectif [modifier le wikicode]

Invariable
Masculin
et féminin
bouffe-curés
\Prononciation ?\

bouffe-curés \Prononciation ?\ masculin et féminin identiques

  1. (Familier) & (Sens figuré) Qui est d'un anticléricalisme virulent.
    • […] le fait divers rentre dans le registre vigoureusement univoque de l'anecdote "bouffe-curés" et alimente un folklore anticlérical […]. — (Claude Lelièvre & Éric Walter, La presse Picarde, mémoire de la République: luttes de mémoire et guerres scolaires à travers la presse de la Somme (1876-1914), Centre universitaire de recherche sociologique d'Amiens, 1983, page 28)
    • Tel est le raisonnement d'Auguste Comte. C'est celui des radicaux, républicains positivistes, « bouffe-curés », qui fondent l'école publique. — (Claude Allègre, La Défaite de Platon ou la science du XXe siècle, Fayard, 1995)

Nom commun [modifier le wikicode]

Invariable
Masculin
et féminin
bouffe-curés
\Prononciation ?\

bouffe-curés \Prononciation ?\ masculin et féminin identiques

  1. (Familier) & (Sens figuré) Anticlérical virulent.
    • Certains ont trouvé le film trop anticlérical. Et les mauvaises langues ont mis cela sur le compte d'Aurenche, qui a la réputation d'être un bouffe-curés. — (Jean-Luc Douin, Tavernier, Édilig, 1988, page 91)
    • Ici, on est ristou, c'est-à-dire noir, du parti du curé, ou gripiou, c'est-à-dire de l'opposition minoritaire issue des luttes du dix-neuvième siècle. […]. Mon grand-père, lui, était resté plus proche, beaucoup plus proche, des anciens bouffe-curés. — (Narcisse Praz, La Croix et la Bannière, Éditions d'en bas, 1983, page 70)

Variantes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]