(Siècle à préciser) Du grec ancien χιτών, khitṓn, d’une racine sémitique *kittan, de l’accadien kitû / kita’um (« lin »), lui-même du sumérien gada / gida.
(Habillement)Tunique de la Grèce antique portée aussi bien par les hommes que par les femmes.
Avec l’apparition du lin, le chiton remplace progressivement le péplos dont il se différencie car il ne retombe pas en plis sur la poitrine et se porte bouffant à la taille grâce à une ceinture.
Le torse est couvert du double chiton ionien à manches, noué autour des hanches par une ceinture.— (Charles Lenthéric, Le Rhône, histoire d'un fleuve, Plon, 1892, t. II, p. 51)
(Malacologie)Mollusque de la classe des Polyplacophora dont la coquille est composée de plusieurs plaques calcaires articulées, d’où leur nom.
La coquille dorsale qui protège les chitons est constituée d’aragonite, multicolore, décorée de motifs, lisse ou sculptée.