opprobre

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Français

Étymologie

(Date à préciser) Du latin opprobrium.

Nom commun

Singulier Pluriel
opprobre opprobres
\ɔ.pʁɔbʁ\

opprobre \ɔ.pʁɔbʁ\ masculin

  1. Très grande honte publique ; déshonneur.
    • La plus terrible de toutes les peines pour l’homme social, c’est l’opprobre, c’est l’accablant témoignage de l’exécration publique. — (Maximilien de Robespierre, Discours sur la peine de mort, le 30 mai 1791 au sein de l’Assemblée constituante.)
    • Car c’est pour toi que je porte l’opprobre, Que la honte couvre mon visage. — (Bible, Psaume 69:8)
    • Tremblez, tyrans et vous perfides
      L’opprobre de tous les partis
      — (La Marseillaise)
    • Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! Maudit comme le vice où l’on s’abâtardit, Maudit comme l’opprobre et comme le blasphème ! — (Victor Hugo, Les Contemplations ; MELANCHOLIA (Victor Hugo, 1838), poème sur le travail des enfants)
    • Un peuple se lavait de l’opprobre d'une autocratie réductrice. Un pays ravalait sa façade dans l'espoir têtu que sa rage de vivre debout allait éclater sur son nouveau visage. — (Jérôme Carlos, Le miroir, Abidjan : Edilis, 1994, p. 33)
    • C’est un opprobre pour le lion de pleurer face au renard. — (Talmud, Tana Deve Eliyahou, 225)
  2. État d’abjection.
    • La vie est un opprobre, et la mort un devoir. — (Voltaire)

Synonymes

Très grande honte publique (1) :

État d’abjection (2) :

Dérivés

Traductions

Traductions à trier

Références