pyrrhique

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Adjectif) Du latin pyrrhichus.
(Nom 1) Du latin pyrrhicha
(Nom 2) Du latin pyrrhicius

Adjectif [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
pyrrhique pyrrhiques
\pi.ʁik\

pyrrhique \pi.ʁik\ masculin et féminin identiques

  1. Qui concerne Pyrrhus et son royaume, et en particulier la danse et le pied de métrique qui s’y rattachent.
    • Si l’on est fondé à reconnaître une base pyrrhique dans la seconde portion du refrain, cette particularité doit procéder d’un choix délibéré, sans doute révélateur d’une véritable conscience métrique. — (Marc Dominicy, L’adaptation des modèles grecs dans la versification latine, revue Interférences n° 6, 2012)
    • « Danse pyrrhique », « pied pyrrhique », ajoutés aux dénominations de « mouton pyrrhique », « troupeau pyrrhique » semblent accréditer l’opinion que la pratique de la pyrrhique a été enracinée chez les Molosses. — (Zihni Sako, De la genèse de la danse pyrrhique, revue Iliria n°5, 1976, page 238)
    • Il est précédé, soit d’une élision, soit d’un mot pyrrhique avec liaison C(onsonne)-V(oyelle). — (Jean Soubiran, De Virgile à Claudien : prosodie et métrique, revue Vita Latina n° 155, 1999, page 32)

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun 1 [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
pyrrhique pyrrhiques
\pi.ʁik\

pyrrhique \pi.ʁik\ féminin

  1. (Danse) Danse guerrière dont on attribuait l’invention à Pyrrhus, fils d’Achille.
    • Lorsque l’aulète Timothée de Milet exécutait devant lui le nome orthien, Alexandre ne pouvait se retenir de saisir ses armes et de danser la pyrrhique. — (Annie Bélis, Les mouvements des musiciens dans l'Antiquité, 2011)

Traductions[modifier le wikicode]

Nom commun 2[modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
pyrrhique pyrrhiques
\pi.ʁik\

pyrrhique \pi.ʁik\ masculin

  1. (Métrique ancienne) Pied composé de deux brèves.
    • […] car le pyrrhique est normalement précédé de monosyllabe long (cf. ex. virgiliens) : une fin de mot au temps fort V ne se rencontre que 13 fois dans toute l’Enéide, dont 7 au livre X, moins achevé que les autres. — (Jean Soubiran, De Virgile à Claudien : prosodie et métrique, dans Vita Latina, no 155, 1999, p. 29)

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]