rêche
Français
Étymologie
- De l’ancien bas vieux-francique *rubisk[1] (« rude, âpre »), apparenté à rösch, resch (« rêche, rugueux ») en allemand[2].
Adjectif
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
rêche | rêches |
\ʁɛʃ\ |
rêche \ʁɛʃ\ masculin et féminin identiques
- Rude au toucher.
- Le marais prend dès la dernière grange : peu à peu, l'herbe devient plus rêche, des houppes laineuses y floconnent ; il y luit des nappes de joncs; la reine des prés, le glaïeul d'eau y buissonnent et, lentement, la sphaigne, la mousse décolorée, commence à régner. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- L'autre grande place de Parthenay, […], comme tous les mercredis grouillait de paysans en blouses bleues toutes neuves rêches comme des chasubles, […]. — (Michel Ragon, La Louve de Mervent, éd. Albin Michel, 1985, livre 2, chap. 1)
- Âpre au goût.
- Poire, pomme rêche.
- (Sens figuré) Rude, difficile à vivre (à propos des personnes ou de leur caractère).
- Cet homme est rêche.
- Il a l’esprit rêche.
- Il a l’humeur bien rêche.
Traductions
Prononciation
- \ʁɛʃ\
- Suisse (canton du Valais) : écouter « rêche [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « rêche [Prononciation ?] »
Anagrammes
Références
- ↑ « rêche », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ « rêche », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage