se berlurer
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
Verbe [modifier le wikicode]
se berlurer \sə bɛʁ.ly.ʁe\ 1er groupe (voir la conjugaison) pronominal
- Se faire des illusions, se tromper sur la réalité des choses.
Ceux qui m’entourent actuellement, au château-sanatorium, les pue-la-vinasse et la sueur, faut pas se berlurer sur leur générosité naturelle.
— (Alphonse Boudard, La Métamorphose des cloportes, Plon, Paris, 1962)Zigo, c’est le gars qui doit se berlurer depuis l’enfance. [...] C’est sempiternel et nullement propre à le décourager, il faut le dire, car il possède une énorme faculté de renouvellement dans l’illusion.
— (Alexandre Breffort, Mon taxi et moi, Fleuve noir, Paris, 1967, page 211)Une petite différence c’est que cézigue ne s’est berluré à aucun moment, malgré la très belle gymnastique déployée par Irène en son honneur.
— (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 38)
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
→ Prononciation audio manquante. (Ajouter un fichier ou en enregistrer un avec Lingua Libre )
Références[modifier le wikicode]
- ↑ Eugène de Chambure, Glossaire du Morvan, Paris et Autun, 1878, page 80.
- ↑ « berlue », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage