éthopée
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (Date à préciser) Du latin ethopoeia emprunté au grec ancien ἠθοποιία, êthopoiia, dérivé de ἠθοποιός, ethopoios (« qui forme le caractère »).
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
éthopée | éthopées |
\e.tɔ.pe\ |
éthopée \e.tɔ.pe\ féminin
- (Didactique) (Rhétorique) Figure de pensée qui a pour objet la peinture des mœurs et du caractère d’un personnage.
- Ces quatre sources sont 1° le besoin ; 2° le pléonasme ; 3° la métathèse ; 4° l’énallage. Parmi les figures de pensées, au nombre de dix-huit, il [Phœbammon] en distingue deux nées du besoin : l’aposiopèse et l’épitrochasmos ; six nées du pléonasme : la prodiorthose, l’épidiorthose, la procatalepse, la paralipse, la diotypose, l’épimone ; six nées de la métathèse : la prosopopée, l’éthopée, la figure appelée μιϰτόν, parce qu’elle tient de l’une et de l’autre, l’interrogation appelée έρώτησις, l’interrogation appelée πεύσις, et la prétérition ; quatre nées de l’énallage : l’ironie, la dubitation, l’allusion satirique, l’apostrophe. — (Étienne Gros, Étude sur l’état de la rhétorique chez les Grecs, Typographie de Firmin Didot Frères, Paris, 1835)
- Il [Alexis Ferro] décline la gamme des Mercedes exaltées par Houellebecq et tient l’éthopée, ou l’art de peindre en quelques traits le caractère d’un personnage, pour la figure de style préférée de Weyergans. — (Jérôme Garcin, « Humeur », “Le Bilboquet de Jean-Jacques Rousseau et autres divertissements”, L’Obs, nº 2911, 13 août 2020, p. 63)
Synonymes[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- Somain (France) : écouter « éthopée [Prononciation ?] »
Anagrammes[modifier le wikicode]
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