déportement

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

De déporter, « écarter de sa route ».
Dérivé de porter, avec le préfixe dé- et le suffixe -ment.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
déportement déportements
\de.pɔʁ.tə.mɑ̃\

déportement \de.pɔʁ.tə.mɑ̃\ masculin

  1. Mauvaise manière de vivre.
    • Ah ! maudite vie de garçon ! Sans mes déportements, ma Célestine serait aujourd’hui la vicomtesse Popinot ! — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
    • « Monsieur, dit le prince, vos équipées dépassent les bornes, et vos déportements sont tels, que je serai forcé d’implorer du roi, pour vous, la faveur d’un cachot ou d’un exil perpétuels. » — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Il se posta sous le lit de la camérière avec qui le ministre faisait ses déportements - votre propre camérière, Sire- … — (Pierre Louÿs, « Les aventures du roi Pausole », 1901)
    • Ils [les grands écrivains] choisissent même de préférence, pour héroïnes, des femmes que leur passions et leurs déportements ont rendues illustres : Médée, Didon, Phèdre. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 75)
    • Cette gouvernante ne vous est connue, en somme, que par Mme de Châteaubedeau, qui a rendu elle-même son intervention nécessaire par ses propres déportements. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 45)
    • Monsieur de Caumont, je m'étonne que vous me demandiez justice. Tout votre déportement dans votre province vous accuse et vous condamne. — (Robert Merle, Fortune de France, VIII, 1977)
  2. Fait d’être déporté, en parlant d’un véhicule.

Notes[modifier le wikicode]

  • Ce terme est généralement utilisé au pluriel.

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]