moteur animé

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Étymologie[modifier le wikicode]

Composé de moteur et de animé, par opposition aux moteurs inanimés : hydrauliques, éoliens, thermiques, électriques...

Locution nominale [modifier le wikicode]

Singulier	Pluriel
moteur animé	moteurs animés
\mɔ.tœ.ʁ‿a.ni.me\	\mɔ.tœ.ʁ‿a.ni.me\ ou \mɔ.tœʁ.z‿a.ni.me\

Un bateau utilisant les chevaux d’un manège comme **moteur animé** (Genève, 1825).

moteur animé \mɔ.tœ.ʁ‿a.ni.me\ masculin

(Vieilli) Être vivant, humain ou animal, utilisé pour transmettre sa force à un mécanisme ou faire avancer un véhicule.
- L’action de tout moteur animé rend la circulation du sang plus active, et précipite les mouvements de la poitrine au point d’exiger des haltes ou repos d’autant plus fréquentes^[sic] que cette action est plus énergique. — (C. Courtois, Traité théorique et pratique des moteurs, tome I, L. Mathias, Paris, 1846, page 15)
- On voit ainsi que, pour le chef d’usine, la question n’est pas de faire produire au moteur animé le maximum absolu de travail journalier, mais bien d’utiliser de la manière la plus avantageuse toute la part d’action intérieure que la nourriture et le repos rendent disponibles, [...]. — (Henri-Amé Résal, Traité de mécanique générale, tome IV, Gauthier-Villars, Paris, 1876, page 2)
- On a vu une curieuse machine où la force d’un moteur animé mettait en mouvement une scie circulaire microscopique. Cette force était celle d’un petit écureuil, tournant dans sa cage comme le chien dans sa roue ; il communiquait une assez grande vitesse à la scie ; mais ce n’était là qu’un amusement mécanique et non l’emploi sérieux de la force si faible de ce petit moteur animé. — (Henry de Graffigny, Les moteurs anciens et modernes, 2^e édition, Hachette et C^ie, Paris, 1888, page 14)
- Le moteur animé, et surtout le cheval, n’a pu être jusqu’ici remplacé avantageusement par les machines dans la traction sur les routes ordinaires ; on ne peut cependant poser à ce sujet de principe général, puisque le prix du combustible, des salaires et de la nourriture, de même que l’état des routes, varient selon les lieux et les circonstances. — (Jules Boulvin, Cours de mécanique appliquée aux machines, 2^e fascicule, E. Bernard et C^ie, aris, 1892, page 10)