rougeoyer
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- (1832) Dérivé de rouge, avec le suffixe -oyer. Rojoier est attesté en circa 1165, le mot est ensuite disparu, mais repris par la langue moderne depuis le XIXe siècle[1].
Verbe [modifier le wikicode]
rougeoyer \ʁu.ʒwa.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Devenir rougeâtre.
- Les landes siliceuses connaissent souvent une grande abondance de Fougères : au Pays basque la Fougère-aigle constitue d’importants pâturages qui rougeoient à l’automne. — (Henri Gaussen, Géographie des plantes, Armand Colin, 1933, page 14)
- (Spécialement) Donner une lueur rougeâtre.
- […], puis, à certains tournants, quelques quinquets rougeoyaient indiquant le circuit que l’on décrivait dans ces atermoiements de lumière et d’ombre, […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]
Dérivés[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Notes[modifier le wikicode]
- La flexion rougeoyaient est l’un des rares mots de la langue française à comporter six voyelles consécutives.
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « rougeoyer [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « rougeoyer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « rougeoyer [Prononciation ?] »
Homophones[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (rougeoyer), mais l’article a pu être modifié depuis.
- [1]Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (rougeoier). Circa 1165 est la date attribuée au Roman de Troie par le Trésor de langue française informatisé.