taxi-girl
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- De l'anglais américain composé du mot taxi et du mot girl, par allusion au fait qu'on ne danse avec la fille qu'un certain temps, sans qu'il y ait de suite et en la rémunérant, comme on prend un taxi.
Nom commun [modifier le wikicode]
Singulier | Pluriel |
---|---|
taxi-girl | taxi-girls |
\tak.si.gœʁl\ |
taxi-girl \tak.si.ɡœʁl\ féminin (pour un homme, on dit : taxi-boy)
- Aux États-Unis, jeune femme rétribuée pour servir de cavalière aux clients d'un dancing, d'un bar.
- Je suis taxi-girl
Ne me fais pas d´l´œil
C´est bien inutile
Moi, de faire danser
C´est ça mon métier. — (Colette Renard) - – Savez-vous ce que c'est qu'une taxi-girl?
– Chez nous, on appelle ça une entraîneuse, non?
– Non, ça n'est pas exactement une entraîneuse. Une taxi-girl est une fille qui appartient à un établissement de danse. Le type qui est seul va danser dans ces boîtes, il prend des jetons à la caisse et il choisit la taxi-girl de son rêve. Il lui remet un ticket pour une danse. [...] En général, poursuivit-il, ces filles ne sont pas des coucheuses. [...] Ce sont des espèces de fonctionnaires de la danse. — (San-Antonio, Bas les pattes!, Éditions Fleuve noir, 1954, chapitre I) - Il aimait traîner. Nuits du Casanova avenue Édouard-VII et du Ritz rue Chu-Pao-San, parmi les taxi-girls chinoises et les Russes blanches de Harbin… — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 34)
- Je suis taxi-girl
Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]
Variantes orthographiques[modifier le wikicode]
Traductions[modifier le wikicode]
Références[modifier le wikicode]
- « taxi-girl », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage