boyau cullier

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

→ voir boyau et culier De cul+suffixe -ier.
(XIIIe siècle) Boiaus culiens

Locution nominale [modifier le wikicode]

boyau cullier \bwa.jo ky.lje\ masculin

  1. (Argot) (Désuet) (Rare) (Vulgaire) (Anatomie) Anus ; rectum ; colon.
    • Les héros rabelaisiens ont un boyau cullier prompt à se relâcher et, dans leurs conversations, la merde sous toutes ses formes est gentil lieu commun de rhétorique, terme obligé de comparaison. — (Marcel Laurent, Rabelais: le monde paysan et le langage auvergnat, chez l'auteur, 1971, page 61)
    • Parmy les fistules qui viennent à l'anus, il y en à qui pénètrent le boyau cullier, et d'autres qui ne le penetrent pas— (traduit par Joubert, La Grande chirurgie de maistre Guy de Chauliac)

Variantes[modifier le wikicode]

Vocabulaire apparenté par le sens[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

Moyen français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

→ voir boyau et culier De cul+suffixe -ier.

(XIIIe) Boiaus culiens (Du ventre et des membres, ms. Chart., 620, fo139) Variante orthographique : culier ou cullier, cuiller, cuillier.

Nom commun [modifier le wikicode]

Système digestif, dessin de Léonard de Vinci

boyau cullier *\Prononciation ?\

  1. Anus, rectum, colon.
    • Car vous sentez au trou du cul une volupté mirifique tant par la douceur d'icelluy duvet que par la chaleur tempérée de l'oyson, laquelle facilement est communiquée au boyau culier et aultres intestines jusqu'à venir a la région du cœur et du cerveau — (François Rabelais, Gargantua, ch. XVIII, 1534)
    • [...] et pens oient que ce feust l’enfant, mais c’estoit le fondement qui lui escappoit, à la mollification du droict intestin (lequel vous appelez le boyau cuiller) par trop avoir mangé des tripes. — (François Rabelais, Gargantua, ch. XXV, 1534)
    • [...] es aultres tant fierement frappoyt par le nombril, que il leur faisoyt sortir les trippes ; es aultres, parmy les couillons, persoyt le boyau cuiller — (François Rabelais, Gargantua, chapitre XXV, 1534)

Variantes[modifier le wikicode]