chamade
Français
Étymologie
- (XVIe siècle)[1] De l’italien chiamata (« appel ») dérivé de chiamare (« appeler »), avec le suffixe -ata[2] ; Pihan tire ce mot de l’arabe شماتة, chamata (« vacarme de réjouissance »)[3].
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
chamade | chamades |
\ʃa.mad\ |
chamade \ʃa.mad\ féminin
- Modèle:mili Signal que les assiégés donnaient avec la trompette ou le tambour, quelquefois en arborant un drapeau blanc, pour avertir qu’ils voulaient parlementer.
- Battre la chamade. Sonner la chamade.
- Le onzième [jour] de tranchée ouverte, la chamade fut battue, et la capitulation telle à peu près que les assiégés la désirèrent. — (Saint-Simon, Mémoires)
- (Sens figuré)
- La rue débouchait sur un boulevard planté d’ormeaux gigantesques dans lesquels roulait une invraisemblable chamade de rossignols. Ils se poursuivaient aussi et voltigeaient en faisant grésiller le feuillage comme la grêle. — (Jean GionoLe modèle nom w pc est désuet. Supprimez-le de cette ligne, ou remplacez-le par le modèle w si un lien vers Wikipédia est nécessaire., Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 126)
Dérivés
- battre la chamade (être affolé)
- déchamade
Traductions
Battre la chamade, pour parlementer
- Néerlandais : de aftocht blazen (nl)
Battre la chamade, en parlant du cœur
- Néerlandais : bonken (nl), het hart dat hevig slaat (nl)
Voir aussi
- chamade sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (chamade), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « chamade », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- ↑ « chamade », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- ↑ « chiamata », dans Treccani, Dictionnaire, encyclopédie et thésaurus italien en ligne → consulter cet ouvrage
- ↑ Antoine-Paulin Pihan, Glossaire des mots français tirés de l'arabe, du persan et du turc, Paris, 1866, pp. 87/88