flèche du Parthe
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- → voir flèche, du et Parthe, provient de l’une des techniques de combat des Parthes dans l’antiquité, qui consistait en une retraite soudaine face à l’adversaire pour l’inciter à les poursuivre. Tout en galopant, les cavaliers-archers parthes se retournaient alors sur leur monture et arrosaient de flèches leurs poursuivants qui se trouvaient ainsi exposés et incapables de riposter.
Locution nominale [modifier le wikicode]
flèche du Parthe \flɛʃ dy paʁt\ féminin
- (Sens figuré) Trait piquant, par exemple sous forme d’attaque verbale ironique ou cruelle, lancé au moment où l’on se retire.
- Napoléon était retombé Bonaparte.
Comme un romain [sic : Romain] blessé par la flèche du parthe,
Saignant, morne, il songeait à Moscou qui brûla. — (Victor Hugo, Les Châtiments, « L’Expiation », III ; édition Hetzel-Quentin, tome 4, page 280 ; texte procuré en ligne par Wikisource : s:fr:L’Expiation pour le poème et s:fr:Page:Hugo - Les Châtiments (Hetzel, 1880).djvu/294 pour la page 280 en fac simile.)
- Napoléon était retombé Bonaparte.
Synonymes[modifier le wikicode]
Voir aussi[modifier le wikicode]
- flèche du Parthe sur l’encyclopédie Wikipédia