inculpable

Français

(Adjectif 1) (XVI^e siècle) Du latin inculpabilis, de in- , préfixe négatif, et culpabilis, « coupable ».

(Adjectif 2) (XIX^e siècle) Dérivé de inculper, avec le suffixe -able.

inculpable \ɛ̃.kyl.pabl\ masculin et féminin identiques

(Désuet) Qui n’est pas coupable, n’a aucune culpabilité.
- Des hommes sera ton amy, celluy qui de malice toutallement est inculpable. — (Instruction divine de Hierocles philosophe stoïque, contre les atheïstes, Barthelemy Molin, Lyon, 1560, page 28)
- Quelque effet qui résulte de la vérité, on est toujours inculpable quand on l’a dite, parce qu’on n’y a rien mis du sien. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries d'un promeneur solitaire, 1778)

inculpable \ɛ̃.kyl.pabl\ masculin et féminin identiques

(Droit) Qui peut être inculpé.
- Ce texte, après avis du Conseil d’État, prévoyait bien un délai de vingt-quatre heures pour les nécessités de l’enquête et un délai de vingt-quatre heures pour la conduite de la personne inculpable. — (Recueil Dalloz de doctrine de jurisprudence et de législation, Jurisprudence générale Dalloz, 1958, page 139)
- On définit inculpable celui qui est capable d'entendre et de vouloir. D’autres articles précisent les critères pour établir l’imputabilité, à l’égard de l’âge de l’inculpé, en la niant au dessous de 14 ans, [...] — (Le problème de l’étude psychologique sur l’inculpé, dans les Actes du Congrès du 14 avril 1958 de l’International Association of Applied Psychology, V. Ferri, 1959,page 627)
- Est également inculpable de sodomie, d’après cette loi, « toute personne qui connaît charnellement une autre personne du sexe masculin ou féminin par le moyen de l’anus ou de la bouche ». — (Françoise d'Eaubonne, Eros minoritaire, André Balland, 1970)