se douter
Français[modifier le wikicode]
Étymologie[modifier le wikicode]
- Du latin dubitare (« hésiter, douter »).
Verbe [modifier le wikicode]
se douter \sə du.te\ intransitif pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
- Imaginer, penser, croire.
- Je me doutais bien d’une supercherie, alors même que rien ne me permettait de supposer que vous ne fussiez pas Butteridge. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 171 de l’édition de 1921)
- Qui pouvait se douter que la vieille possédât de l’argent. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Croire sur quelque apparence, conjecturer, soupçonner.
- Oh ! vous savez, vous ne seriez pas prévenu, vous vous douteriez pas des opérations qui s’y goupillent. C’est pépère, même coquet et bien propre. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il déroulait les curiosités, dépistait les espionnages, se servant de ses amis, sans qu’ils se doutassent du rôle qu'il leur faisait jouer. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
Je m’en suis toujours douté.
Il a été pris lorsqu’il s’en doutait le moins.
Il ne se doutait pas qu’on eût des preuves contre lui.
- (Familier) Il se croit très habile dans cet art, mais il ne s’en doute pas,
- Il ne le connaît que fort imparfaitement.
Traductions[modifier le wikicode]
Prononciation[modifier le wikicode]
- France (Lyon) : écouter « se douter [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « se douter [Prononciation ?] »