— Tu te balades et, quand tu vois un chien tu passes à ras. Avec un peu de pot, tu te fais mordre. — Et alors ? Tu trouves ça marrant ? — C’est pas marrant si c’est un chien pauvre. Mais, si c’est un chien riche, tu boites ! Et tu as une pension !— (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 123)
D'un côté, vous aviez le taulard, vêtu du droguet réglementaire, chaussé de sabots et tondu à ras. De l'autre, le surveillant, impeccablement sanglé dans son uniforme, casquetté de frais, […].— (Jean-Louis Daumas & Pierre Mezinski, La zonzon de Fleury, Paris : chez Calmann-Lévy, 1995)
Il avait les cheveux coupés à ras comme à l'armée quand on vous ratiboisait tout, et on avait laissé un duvet plus sombre sur le sommet de son crâne.— (Atticus Lish, Parmi les loups et les bandits, traduit de l'américain par Céline Leroy, éd. Buchet Chastel, 2016)