être porté à

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Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

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Locution verbale [modifier le wikicode]

être porté à \ɛtʁ pɔʁ.te a\ transitif (se conjugue → voir la conjugaison de être)

  1. Avoir de l’inclination ou de la disposition, pour une chose ou pour commettre une action.
    • Ce travail l'occupa pendant six mois, sans qu'il y fût porté par aucun motif de récompense, d'avancement ou même d'honneur ni de gloire ; il ne fut guidé que par son attachement pour son protecteur Boyneburg, […]. — (Gottschalk Eduard Guhrauer, « Leibnitz, son séjour à Mayence - ses écrits politiques en allemand », traduction inédite de M. le comte Reinhard, dans La Revue française, tome 9, Paris : au bureau de la revue, 1838, p. 122)
    • Et cette absence, ajouta-t-il, m'a été d'autant plus douloureuse, qu'après ce que le sort avait décidé à votre désavantage, en faveur du prince Ali, votre frère, j'avais lieu de craindre que vous ne vous fussiez porté à quelque action de désespoir. — (Les mille et une nuits: contes arabes, édition illustrée, revue & corrigée sur l'édition Princeps de 1704, tome 3, Paris : chez Ernest Bourdin & Cie, 1838, p. 398)
    • Il ne suffisait pas en effet de nous en tenir exclusivement à nos observations personnelles; il pouvait se faire qu'elles fussent en contradiction avec les faits constatés par d'autres géologues, ou bien que nous fussions porté à admettre comme généralité ce qui n'était peut-être qu'une exception. — (Jules Martin, '« 'Paléontologie stratigraphique de l'infra-lias du département de la Côte-d'Or (suivie d'un aperçu paléontologique sur les mêmes assises dans le Rhône, l'Ardèche et l'Isère) », mémoire présenté en séance le 16 mai 1859, Mémoires de la Société géologique de France, tome 22, Paris : Imprimerie de L. Martinet, 1860, p. 19)
    • Pour que je fusse porté à tuer cette personne, il fallait qu'il y ait assez longtemps que je la connaisse, qu'elle ait une certaine beauté de figure, une certaine intelligence, qu'elle fût à peu près de mon âge, ou plus âgée de quelques années, ou ayant au contraire quelques mois de moins. — (Alexandre Lacassagne, L'affaire Reidal: sadisme sanguinaire congénital, Archives d’anthropologie criminelle, de criminologie et de psychologie normale et pathologique, vol. 22, chez A. Stork, 1907, p. 693)

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]