inclination

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du latin inclinatio.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
inclination inclinations
\ɛ̃.kli.na.sjɔ̃\

inclination \ɛ̃.kli.na.sjɔ̃\ féminin

  1. (Absolument) Action d’incliner, de pencher, par exemple la tête ou le corps en signe d’acquiescement ou de respect.
    • Elle le salua sans lui parler, une simple inclination, un signe de sa main l'invitèrent à s'asseoir ; […]. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
    • Tous les deux se saluèrent avec un égal empressement, et Sophie reçut du jeune colonel une inclination respectueuse. — (Julie de Quérangal, « Philippe de Morvelle », Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
    • Le Cardinal, toujours assis dans son grand fauteuil, restait immobile pour le commun des courtisans, faisait une inclination de tête aux plus distingués, et pour les princes seulement s’aidait de ses deux bras pour se soulever légèrement. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
    • Et maintenant une dernière question, fait-il, en accentuant davantage la dangereuse inclination de son galurin resté vissé sur son arrière-crâne. — (Léo Malet, Nestor Burma revient au bercail, 1967, Fleuve Noir)
  2. Mouvement de l’âme qui vous porte vers quelque chose.
    • Inclination au bien, à la vertu, au jeu, à la débauche.
    • Avoir de l’inclination à bien faire, à mal faire, à médire.
    • Il faut quelquefois forcer son inclination.
    • Faire une chose contre son inclination, contre sa propre inclination.
    • À vrai dire, le fils n’a point hérité des nobles inclinations du père. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 83)
    • Comme presque tous leurs collègues, Jérôme et Sylvie étaient devenus psychosociologues par nécessité, non par choix. Nul ne sait d’ailleurs où les aurait menés le libre développement d’inclinations tout à fait indolentes. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 29)
  3. Mouvement du cœur qui porte à aimer quelqu’un.
    • Dans mon entourage, il arrivait — rarement — qu’on se mariât par inclination : ç’avait été le cas de ma cousine Titite. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 391)
    • Elle pouvait parfaitement éprouver une inclination pour Brunof sans que ce sentiment ne l’entraînât trop loin. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, deuxième partie, chapitre IV)
    • Les inclinations naissantes, après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. — (Molière, Don Juan, I, 2)
    • Je suis si flatté qu’elle ait de l’inclination pour moi… Elle est si bien élevée… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 259)
  4. (Sens figuré) (Vieilli) Personne qu’on aime.
    • N’aurait-il pas quelque secrète inclination ?
    • Cette jeune fille est l’inclination d’un tel, est son inclination.

Dérivés[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Traductions à trier[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Paronymes[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]

Anglais[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

Du latin inclinatio.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
inclination
\ˈɪn.klaɪ.neɪ.ʃǝn\
ou \ˌɪn.klɪ.ˈneɪ.ʃən\
inclinations
\ˈɪn.klaɪ.neɪ.ʃǝnz\
ou \ˌɪn.klɪ.ˈneɪ.ʃənz\

inclination \ˈɪn.klaɪ.neɪ.ʃǝn\ ou \ˌɪn.klɪ.ˈneɪ.ʃən\

  1. Inclination.
  2. (Sens figuré) Penchant, préference.

Quasi-synonymes[modifier le wikicode]

Apparentés étymologiques[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

  • inclination sur l’encyclopédie Wikipédia (en anglais)