bacchanale

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Bacchanale

Français[modifier le wikicode]

Étymologie[modifier le wikicode]

(Date à préciser) Du latin Bacchanalia, dérivé de Bacchus.

Nom commun [modifier le wikicode]

Singulier Pluriel
bacchanale bacchanales
\ba.ka.nal\
Une bacchanale dans la Rome antique.

bacchanale \ba.ka.nal\ féminin

  1. (Par analogie) Représentation d’une danse de bacchantes et de satyres.
    • La bacchanale de Poussin reste chaste.
  2. (Par extension) Danse bruyante et tumultueuse, dans un ballet, dans un grand opéra.
    • Le second acte de ce ballet, de cet opéra, est terminé par une bacchanale.
  3. (Familier) Fête bruyante et débridée, associée à danse, déguisement, excès de boisson ou/et de nourriture, etc.
    • Les trois qui avaient Gringoire l’amenèrent devant ce tonneau, et toute la bacchanale fit un moment silence. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
    • Ce déserteur sans le savoir se mêla naïvement à la grande bacchanale parisienne et fut une célébrité du moment — (Alphonse Daudet, Le Turco de la Commune, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 127)
    • Je connais Mileva, je la connais même très bien. Mais si elle croit que je vais participer au financement de ces bacchanales, elle se trompe lourdement (...). — (Sladjana Nina Perkovic, Dans le fossé, traduit du serbo-croate par Chloé Billon, Éditions Zulma, 2024, page 52)
    • Noël a perdu son sens chrétien pour la plupart des gens, c’est une grande bacchanale où le tiroir-caisse règne en roi !
  4. Débauche faite avec grand bruit, orgie.
    • Ils mangent et boivent, font ripaille, remuent leurs membres, embrassent les filles, sonnent les cloches, s’emplissent de bruit : rudes bacchanales où l’homme se débride, et qui sont la consécration de la vie naturelle : les puritains ne s’y sont pas trompés. — (Hippolyte Taine, Histoire de la littérature anglaise, V.1, 1856, p.255)
    • On festoyait joyeusement en mangeant beaucoup et en buvant encore plus, comme si l’on n’allait plus manger de tout l’hiver. Ces festivités étaient nommées « Martinales », et tournaient aux Bacchanales, si bien que les évêques s’en offusquèrent vite. Déjà en 578, un concile réuni à Auxerre condamna les Martinales où l’on buvait sans modération le vin nouveau. — (Christian Montésinos, Éléments de mythologie sacrée aux XIIe et XIIIe siècles en France, Éditions de la Hutte, 2011, page 188)

Synonymes[modifier le wikicode]

Traductions[modifier le wikicode]

Prononciation[modifier le wikicode]

Homophones[modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier le wikicode]

Références[modifier le wikicode]